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Abby, une mystérieuse fille de 12 ans, vient d'emménager dans
l'appartement attenant à celui d'Owen. Lui est marginal, vit seul
avec sa mère, et est constamment molesté par les garçons de sa
classe. Dans son isolement, il s'attache à sa nouvelle voisine intrigante et différente des autres. Alors que
l'arrivée d'Abby dans le quartier coïncide avec une série de meurtres
inexplicables et de disparitions mystérieuses, Owen comprend que
l'innocente jeune fille cache un terrible secret.
Gagnons du temps, et oublions l'éternelle question des raisons qui poussent à la réalisation d'un remake
américain, d'un film qui se suffit largement à lui-même, pour ne pas dire d'un total chef-d’œuvre.
Il s'agit donc cette fois du film suédois et bête de festival, Morse de Thomas Alfredson qui connaît les "honneurs" d'une adaptation américaine, par le réalisateur de Cloverfield, Matt Reeves. Pas question toutefois de se ruer dans les brancards en se scandalisant devant cette nouvelle adaptation, puisqu'elle s'avère au final presque aussi passionnante, passionnée, bluffante et touchante que le matériau d'origine. Servi par une photo magnifique, Laisse-moi entrer marche dans les pas de son modèle, ne laisse pas indifférent et offre une relecture du mythe du vampire contemporaine, intelligente et sensible, comme on n'en a pas vu depuis le film de Kathryn Bigelow, Aux frontières de l'Aube.
Malgré un argument graphique et un potentiel trouille bien plus prononcé que dans le film original, Laisse-moi entrer demeure toujours une love story adolescente teintée d'horreur. Ainsi, il ne faut pas s'attendre à flipper pendant tout le métrage. L'histoire prend son temps pour se mettre en place, ponctuée de quelques séquences d'horreur et plus rarement, d'épouvante.
Outre une brochette d'acteurs remarquables, la mention spéciale revient à la jeune Chloe Kick Ass Moretz, une nouvelle fois stupéfiante dans ce rôle de vampire de 12 ans pour l'éternité, et démontre encore tout l'éventail de son jeu de (jeune) actrice qui semble entamer une carrière remarquable, à l'image de l'envoûtante Kirsten Dunst. C'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter.
Il s'agit donc cette fois du film suédois et bête de festival, Morse de Thomas Alfredson qui connaît les "honneurs" d'une adaptation américaine, par le réalisateur de Cloverfield, Matt Reeves. Pas question toutefois de se ruer dans les brancards en se scandalisant devant cette nouvelle adaptation, puisqu'elle s'avère au final presque aussi passionnante, passionnée, bluffante et touchante que le matériau d'origine. Servi par une photo magnifique, Laisse-moi entrer marche dans les pas de son modèle, ne laisse pas indifférent et offre une relecture du mythe du vampire contemporaine, intelligente et sensible, comme on n'en a pas vu depuis le film de Kathryn Bigelow, Aux frontières de l'Aube.
Malgré un argument graphique et un potentiel trouille bien plus prononcé que dans le film original, Laisse-moi entrer demeure toujours une love story adolescente teintée d'horreur. Ainsi, il ne faut pas s'attendre à flipper pendant tout le métrage. L'histoire prend son temps pour se mettre en place, ponctuée de quelques séquences d'horreur et plus rarement, d'épouvante.
Outre une brochette d'acteurs remarquables, la mention spéciale revient à la jeune Chloe Kick Ass Moretz, une nouvelle fois stupéfiante dans ce rôle de vampire de 12 ans pour l'éternité, et démontre encore tout l'éventail de son jeu de (jeune) actrice qui semble entamer une carrière remarquable, à l'image de l'envoûtante Kirsten Dunst. C'est tout le mal que l'on peut lui souhaiter.
N.T.
En bref :
titre original : Let me in
pays d'origine : États-Unis
budget : 20 000 000 $
pays d'origine : États-Unis
budget : 20 000 000 $
années de production : 2010
date de sortie française : 6 octobre 2010
durée : 112 minutes
adrénomètre : ♥
date de sortie française : 6 octobre 2010
durée : 112 minutes
adrénomètre : ♥
note globale : 4.5/5
Le flip : Lorsque Owen découvre le secret d'Abby...
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